Abdessalem, tu as brisé le
carcan de la sujétion. Par ton acte d’insoumission, geste de sublimation et de
sacrifice, tu as inauguré un rapport du corps au pouvoir : corps
discourant- fût-ce même en silence et en souffrance, corps subversif porteur
d’affirmation de soi, fondateur d’une parole libre infinie, et d’avantage d’un
impensé : la Révolution émancipatrice de tout un peuple, le vôtre, puis
d’un autre en Egypte et peut-être d’un autre à Qatar et encore et encore.
Tu as réinscrit l’individu, homme, femme au centre de
la construction de son devenir au cœur même de son histoire de l’Histoire
collective et universelle, ton identité nommée, scandée chaque jour par des
milliers de manifestants et de manifestantes anonymes à travers le monde.
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