18/12/2011

BCE, les bourguibistes vous disent non à un parti «Nahdha light » …


Sans détour, Béji Caïd Essebsi devra sortir de l’influence de son neveu Yadh Ben Achour, premier responsable de la situation du désordre politique dans le pays par son arsenal juridique conçu par la fameuse Haute instance et surtout son code électoral, une vraie mascarade.

Le parti  qu’on projette mettre en place ne doit pas être un "Nahdha light" pour draguer les islamistes modérés. Il   n’y a pas d’islamistes modérés, il n’y a que des islamistes tout court.

Notre mouvement refuse de se mettre sous le parapluie des puissances impérialistes et qui est orienté vers l’autodétermination d’une nation tunisienne diversifiée mais homogène, une et indivisible.


Pour la majorité des patriotes consultés, il y a une convergence de perception. Etre membre d’un Mouvement politique, signifie partager un idéal et une vision commune. C’est aussi croire aux objectifs à atteindre et aux moyens que l’on se donne pour les réaliser. La structure politique que l’on crée caractérise et matérialise cet idéal.

La consolidation de notre bloc en un grand mouvement politique fort et solidaire sera un signal  à tous qui confirmera que le réformisme a des beaux jours devant lui et que les réformateurs n’ont pas perdu leur lucidité et leurs objectifs communs.

Cette union autour du Mouvement de l’Unité Nationale sera notre arme pour le combat d’émancipation que nous menons. Nous osons croire et compter sur la compréhension des uns et des autres afin de nous appuyer dans cette initiative.

Si Béji Caid Essebsi persiste à créer un parti islamiste modéré, c'est son affaire et de sa responsabilité. Nous sommes en mesure de faire nous-mêmes, sans BCE et sans Yadh Ben Achour, L’UNITÉ NATIONALE.

par Mustapha STAMBOULI



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