Sans détour, Béji Caïd Essebsi
devra sortir de l’influence de son neveu Yadh Ben Achour, premier responsable
de la situation du désordre politique dans le pays par son arsenal juridique
conçu par la fameuse Haute instance et surtout son code électoral, une vraie
mascarade.
Le parti qu’on projette mettre
en place ne doit pas être un "Nahdha light" pour draguer les islamistes
modérés. Il n’y a pas d’islamistes modérés, il n’y a que
des islamistes tout court.
Notre mouvement
refuse de se mettre sous le parapluie des puissances impérialistes et qui est
orienté vers l’autodétermination d’une nation tunisienne diversifiée mais
homogène, une et indivisible.
Pour la majorité des
patriotes consultés, il y a une convergence de perception. Etre membre d’un
Mouvement politique, signifie partager un idéal et une vision commune. C’est
aussi croire aux objectifs à atteindre et aux moyens que l’on se donne pour les
réaliser. La structure politique que l’on crée caractérise et matérialise cet
idéal.
La consolidation de
notre bloc en un grand mouvement politique fort et solidaire sera un
signal à tous qui confirmera que le réformisme a des beaux jours devant
lui et que les réformateurs n’ont pas perdu leur lucidité et leurs objectifs
communs.
Cette union autour du
Mouvement de l’Unité Nationale sera notre arme pour le combat d’émancipation
que nous menons. Nous osons croire et compter sur la compréhension des uns et
des autres afin de nous appuyer dans cette initiative.
Si Béji Caid Essebsi persiste à créer un parti islamiste modéré, c'est son affaire et de sa responsabilité. Nous sommes en mesure de faire nous-mêmes, sans BCE et sans Yadh Ben Achour, L’UNITÉ NATIONALE.
par Mustapha STAMBOULI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire