La nomination annoncée de Rafik Ben Abdessalem
au portefeuille des Affaires étrangères suscite des réserves, voire des
critiques. Le fait que Monsieur Rafik Ben Abdessalem ait occupé jusque-là le
poste de directeur du centre d’études d’al-jazeera peut, de surcroît, donner du
sens à ce qui se dit sur les relations supposées entre ce riche émirat du Golfe
et le mouvement Ennahdha, ainsi que sur les visées hégémoniques du Qatar sur
les pays du printemps arabe.
Rafik Ben Abdessalem, lors d’un entretien radiophonique
(Radio Mosaïque) a aussi assuré que les relations avec l’Europe seront
bonnes parallèlement à une nouvelle ouverture sur l’environnement maghrébin
notamment nos deux voisins l’Algérie et la Libye et surtout avec
l’Afrique noire. Il a aussi été question de leur relation avec les Etats- Unis
et de leur rapport avec Israël qui considère les changements survenus dans les
pays arabes sont une menace…Il a aussi précisé que la visite
effectuée aux État-Unis par Rached Ghannouchi n’était pas
officielle. Lors de l’interview il est revenu sur ses apparitions
médiatiques en tant qu’analyste politique et sur ses
différentes casquettes. Rafik Ben Abdesslem a jugé la politique
extérieure lors de la période de M. Béji Caid Essebsi satisfaisante et a
déclaré que le premier ministre a effectué beaucoup d’efforts afin
d’améliorer les relations extérieures de la Tunisie à savoir européennes
arabes et maghrébines.
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