10/02/2012

Changer d'économie, nos propositions pour 2012



"Ces chercheurs, universitaires [...] se lancent dans des propositions de « politiques économiques alternatives » [...] Nos « atterrés » les égrainent en guise de conclusion de chapitres pédagogiques dont ils sont les auteurs avec pour points communs le « refus d’une globalisation au service de la finance », le rejet d’un « modèle de développement (…) destructeur de ressources et de talents » et des « politiques de contre-révolution fiscale toujours au service des riches » ou de « l’instrumentalisation de la dette publique (…) utilisée comme un prétexte pour attaquer (…) les fondements même de l’Etat social ». Avec des différences entre économistes – c’est un des intérêts de l’ouvrage qui ne pratique pas l’exclusion –«substantielles», sur le rôle de la Banque centrale européenne par exemple, ou sur «les possibilités d’une croissance favorable aux équilibres écologiques»…"

 "Que l'on a adhère ou non à ces propositions, l'ouvrage, clair et abordable, a le mérite de relancer un débat trop souvent phagocyté par l'urgence et d'interroger les fondements de la politique économique. Surtout, il nous rappelle que la sortie de crise n'est possible qu'à condition de mener une réflexion globale et non pas à coup de mesures, annoncées pêle-mêle aux médias, sans hiérarchie ni cohérence véritable. De quoi donner aux candidats à l'élection présidentielle matière à réflexion."
“Dans cet ouvrage-ci, nous voulons tordre le cou à l’idée que la crise est la conséquence de dépenses publiques liées à une politique sociale trop dispendieuse. Il s’agit d’une mystification. Ne nous trompons pas de crise. La dette est intégralement provoquée par la spéculation financière. C’est le coût de la crise financière qui nous a mis dedans. Il est donc aberrant de taper sur les politiques sociales. Cette folie sur les cures d’austérité ne va pas nous faire sortir du trou. En 2011, les entreprises du Cac 40 ont distribué 37 milliards d’euros sous forme de dividende. En regard, le coût de la dette publique est de 45 à 48 milliards d’euros. On appréciera”. Benjamin Coriat, co-président du collectif et co-auteur de l'ouvrage "Changer d'économie"

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