"Ces chercheurs, universitaires
[...] se lancent dans des propositions de « politiques économiques
alternatives » [...] Nos « atterrés » les égrainent en guise de
conclusion de chapitres pédagogiques dont ils sont les auteurs avec pour points
communs le « refus d’une globalisation au service de la finance », le
rejet d’un « modèle de développement (…) destructeur de ressources et de
talents » et des « politiques de contre-révolution fiscale toujours
au service des riches » ou de « l’instrumentalisation de la dette
publique (…) utilisée comme un prétexte pour attaquer (…) les fondements même
de l’Etat social ». Avec des différences entre économistes – c’est un des
intérêts de l’ouvrage qui ne pratique pas l’exclusion –«substantielles», sur le
rôle de la Banque centrale européenne par exemple, ou sur «les possibilités
d’une croissance favorable aux équilibres écologiques»…"
"Que l'on a adhère ou non à ces
propositions, l'ouvrage, clair et abordable, a le mérite de relancer un
débat trop souvent phagocyté par l'urgence et d'interroger les fondements de la
politique économique. Surtout, il nous rappelle que la sortie de crise n'est
possible qu'à condition de mener une réflexion globale et non pas à coup de
mesures, annoncées pêle-mêle aux médias, sans hiérarchie ni cohérence
véritable. De quoi donner aux candidats à l'élection présidentielle matière à
réflexion."
“Dans cet ouvrage-ci, nous voulons tordre le
cou à l’idée que la crise est la conséquence de dépenses publiques liées à une
politique sociale trop dispendieuse. Il s’agit d’une mystification. Ne nous
trompons pas de crise. La dette est intégralement provoquée par la spéculation
financière. C’est le coût de la crise financière qui nous a mis dedans. Il est
donc aberrant de taper sur les politiques sociales. Cette folie sur les cures
d’austérité ne va pas nous faire sortir du trou. En 2011, les entreprises du
Cac 40 ont distribué 37 milliards d’euros sous forme de dividende. En regard,
le coût de la dette publique est de 45 à 48 milliards d’euros. On
appréciera”. Benjamin Coriat, co-président du collectif et co-auteur de
l'ouvrage "Changer d'économie"
"Ces chercheurs, universitaires
[...] se lancent dans des propositions de « politiques économiques
alternatives » [...] Nos « atterrés » les égrainent en guise de
conclusion de chapitres pédagogiques dont ils sont les auteurs avec pour points
communs le « refus d’une globalisation au service de la finance », le
rejet d’un « modèle de développement (…) destructeur de ressources et de
talents » et des « politiques de contre-révolution fiscale toujours
au service des riches » ou de « l’instrumentalisation de la dette
publique (…) utilisée comme un prétexte pour attaquer (…) les fondements même
de l’Etat social ». Avec des différences entre économistes – c’est un des
intérêts de l’ouvrage qui ne pratique pas l’exclusion –«substantielles», sur le
rôle de la Banque centrale européenne par exemple, ou sur «les possibilités
d’une croissance favorable aux équilibres écologiques»…"
"Que l'on a adhère ou non à ces
propositions, l'ouvrage, clair et abordable, a le mérite de relancer un
débat trop souvent phagocyté par l'urgence et d'interroger les fondements de la
politique économique. Surtout, il nous rappelle que la sortie de crise n'est
possible qu'à condition de mener une réflexion globale et non pas à coup de
mesures, annoncées pêle-mêle aux médias, sans hiérarchie ni cohérence
véritable. De quoi donner aux candidats à l'élection présidentielle matière à
réflexion."
“Dans cet ouvrage-ci, nous voulons tordre le
cou à l’idée que la crise est la conséquence de dépenses publiques liées à une
politique sociale trop dispendieuse. Il s’agit d’une mystification. Ne nous
trompons pas de crise. La dette est intégralement provoquée par la spéculation
financière. C’est le coût de la crise financière qui nous a mis dedans. Il est
donc aberrant de taper sur les politiques sociales. Cette folie sur les cures
d’austérité ne va pas nous faire sortir du trou. En 2011, les entreprises du
Cac 40 ont distribué 37 milliards d’euros sous forme de dividende. En regard,
le coût de la dette publique est de 45 à 48 milliards d’euros. On
appréciera”. Benjamin Coriat, co-président du collectif et co-auteur de
l'ouvrage "Changer d'économie"
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