Loin de susciter une guerre civile entre les Syriens,
l'agression lâche de l’axe du mal présidé par les pays golfiques a seulement
réussi, jusqu'à présent, à les unir dans un ressentiment commun contre sa
violence meurtrière. Loin d'obliger Al Assad à quitter le
pouvoir, ce complot diabolique ignoble a fait de la Syrie le bastion de la
résistance arabe, métamorphosant Bachar Al Assad, en héros arabe le plus populaire
depuis Nasser.
Loin de faciliter les
efforts d’Israël et de ses alliés arabes visant à aggraver l'antagonisme entre
sunnites et chiites, elle a poussé de nombreux prédicateurs sunnites éminents à
proclamer ouvertement leur soutien au régime syrien.
Quel que soit le résultat final de cette guerre sale
non déclarée, une chose est déjà claire et certaine: au lieu d'aider à
renflouer le navire en perdition de l'empire golfique, le canot de sauvetage
israélien a aggravé son naufrage et est en train de couler avec lui.
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