Theo
Angelopoulos, figure emblématique du "Nouveau Cinéma
grec" est mort suite à un accident de
circulation (un motard l’avait renversé et grièvement
blessé). Lauréat de la Palme d'or de Cannes en 1998 pour son film L'Eternité et un jour
Né à Athènes en 1935, Theo(doros) Angelopoulos était la figure
de proue du nouveau cinéma grec des années 1970.
Après des études à la Sorbonne
puis à l’IDHEC (ancêtre de la Fémis) dans la France des années 1960, et un
travail de critique de film à cet époque, en France puis à partir de 1965 à
Athènes, il se tourne ensuite vers la réalisation dans les années 1970. Il
devient immédiatement prophète en son pays avec son premier long métrage,
« La Reconstitution » (1970), prix du meilleur film et meilleur
réalisateur au festival de Thessalonique.
Ses premières œuvres se penchent sur le réalité sociale et
politique de la Grèce de son temps, puis le réalisateur se tourne vers des
sujets existentiels (« Voyage à Cythère » en 1983,
« L’Apiculteur » en 1986 et « Le Pas suspendu de la
cigogne » en 1988).
Le premier film de sa troisième trilogie quitte le domaine grec
: « Le Regard d’Ulysse’ remporte le Prix du jury à Cannes en 1990,
tandis-que le 3e volet de cette trilogie, « L’Eternité et un jour »
lui permet de décrocher la Palme d’or à Cannes en 1998.
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