Le soulèvement héroïque du peuple syrien
contre la dictature du parti Baath ouvre cependant une béance dans laquelle
Israël pourrait s’engouffrer -ou s’engouffre déjà- mettant en péril la
géographie du Moyen Orient - l’existence du Liban, de la Syrie, d’un Etat
palestinien, de la Jordanie - et la détention par ce sous-continent de ses
richesses pétrolières et gazières et son contrôle des mers (canal de Suez,
Méditerranée, Océan Indien) entraînant un conflit sans fin au profit du
sionisme et de l’impérialisme.
Le Maghreb sera sûrement l’objet des
convoitises israéliennes, turques, américaines et européennes. En outre, par sa
proximité avec l’Europe, elle deviendra un enjeu géopolitique et économique
majeur. Les partis politiques et l’actuel gouvernement vont-ils condamner ce
complot sioniste-golfique prévisible? S’engagent-ils à ne reconnaître l’Etat
israélien qu’après la libération intégrale du territoire palestinien défini par
les Nations Unies avec Al Qods comme capitale de l’Etat palestinien, le retour
de tous les réfugiés palestiniens en Palestine historique, la restitution des
biens volés par Israël (comme les juifs le font à juste titre vis-à vis de
l’Allemagne et des Etats européens), la libération des prisonniers arabes et
palestiniens détenus par Israël et la restitution, sans aucune condition, du
plateau du Golan à la Syrie ?. Envisagent-ils, comme solution définitive
au conflit, la création d’un Etat unique pour tous les palestiniens et
israéliens ?
Les derniers agissements de Ghannouchi
(déclarations aux médias sionistes et ses rencontres à Washington) nous
laissent perplexes et inquiets. Les élites tunisiennes devront s’organiser pour
faire capoter le complot golfo-sionistre qui vise la balkanisation du monde
arabe.
Je me permets de faire un rappel historique
fort utile pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui devant nos yeux. Le mot
de balkanisation fait référence à l'évolution des Balkans
au xixe siècle.
Cette région du sud-est de l'Europe faisait partie de l’Empire Ottmane depuis
des siècles (entre 1805 et 1923), elle a éclaté en une série de
petits pays (Turquie, Grèce, Albanie, Bulgarie, Roumanie, Serbie et Montenegro
dont les querelles ont contribué, entre autres, à provoquer la Première Guerre
mondiale.
Sommes-nous à l’approche
d’une troisième guerre mondiale ? Oui, absolument oui, un nouvel ordre mondial est sur le point de naître,
il est en gestation depuis longtemps et
seule la guerre pourrait le concrétiser.
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